Mon histoire.

J‘ai toujours écrit, sans jamais oser imaginer en faire mon métier.

Pondre des pavés sans que cela vous soit demandé, imaginer, inventer, créer des histoires. C’était moi. Depuis toute petite. J’ai toujours donné vie à de multiples blogs, pour partager, me connecter aux autres, recueillir leurs avis, aussi. 

Mon histoire à moi, elle est plutôt atypique. Même si au fond, tout le monde a potentiellement un parcours en dehors des codes ! Après un baccalauréat littéraire, j’ai suivi les amies en licence de langues et lettres. Époque heureuse, balayée rapidement. Finalement, c’est vers un BTS de gestion en alternance que j’ai dû me tourner après avoir goûté quelques mois, avec délice, aux bancs de la fac – ma vie de jeune adulte m’imposait alors une nécessaire indépendance financière. Je ne connaissais rien au monde de l’entrepreneuriat ou même à la gestion. Avant de le découvrir, je passais le plus clair de mon temps d’étudiante à enfouir mon nez enfoui dans les ouvrages philosophiques ou littéraires. L’entreprise était une notion abstraite, inaccessible, mais j’ai été piquée. L’entrepreneuriat semblait représenter un joli moyen de créer le métier de ses rêves, de le faire évoluer, et de le transcender à l’envie, et d’apporter sa pierre à l’édifice de la société que l’on a envie de voir émerger demain. Ma soif de liberté commençait elle aussi à s’exprimer. Après un petit tour dans le salariat (histoire de confirmer que ce n’était pas fait pour moi), notamment au service communication d’une grande école de commerce, de coopératives, de start-ups et même dans le public, j’ai décidé de croire en cet élan qui m’appelait, et de me lancer enfin en tant qu’indépendante ! C’était il y a presque dix ans. 

Aujourd’hui, je fais partie des « vieilles community managers » autodidactes, celles qui ont vu ce métier naître et qui, peut-être, ont même achevé de le façonner. Je suis de celles et ceux qui ont parcouru des centaines de pages sur écran, des milliers d’heures de vidéos en ligne, pour s’auto-former, apprendre, inventer une profession nouvelle et changeante. Afin d’éteindre un fabuleux syndrome de l’imposteur, je confesse avoir tout de même repris mes études pour une année afin d’obtenir un Bachelor en marketing communication.

J’ai d’abord accompagné des personnalités et multiples gérants d’entreprise dans leur communication réseaux sociaux, blogs et newsletters, avant de m’occuper de la stratégie social média de diverses marques et entreprises. De nombreuses agences m’ont aussi  accordé leur confiance ; j’étais lancée, grisée, passionnée par ce métier qui ne cessait d’évoluer !