Cela fait trois mois que j’ai réouvert ma micro-entreprise.

Ayant déjà exercé en tant que community manager freelance il y a plusieurs années, je souhaitais partager avec vous quelques aspects essentiels de ce métier 🙂

Vous allez comprendre :

  • ce que fait vraiment un community manager
  • à quoi il sert
  • comment il exerce

En effet, je reçois de nombreuses questions via mon compte Instagram, de tous profils… des jeunes, des moins jeunes, des salariés, des néo-entrepreneurs, des artistes, des étudiants, des retraités, des rêveurs, des frileux, etc.

Le community management est, à l’échelle des autres métiers, finalement encore très jeune. Une fois sorti des secteurs de la communication, du marketing ou du digital, il faut réaliser que tout le monde n’intègre pas nécessairement ce dont il s’agit exactement.

Ma tante – institutrice – pense que je me cache derrière un faux métier, qui ne me permet pas de dégager un salaire (or je gagne mieux ma vie maintenant que je suis indépendante).

La famille de mon mari n’a aucune idée de ce que je trafique dans le domaine nébuleux du “malkoutingue” (coeur sur l’accent portugais).

Mon beau-père pense que je fabrique des sites Internet (après tout il n’y a que ça à faire sur Internet, pas vrai ?).

Ma boulangère imagine que je suis manager (au sens classique du terme, encadrer une équipe… un manager, quoi) et ma fille est persuadée que c’est moi qui fabrique les images de l’écran.

Remarquez, c’est la petite dernière qui s’éloigne le moins de la vérité.

Je réponds en toute transparence aux questions qui me sont le plus fréquemment posées. J’espère que vous y verrez plus clair…

Alors, concrètement : ça fait quoi un community manager freelance ?

 

Encore hier, une jeune femme me demandait : “C’est quoi freelance ? J’entends beaucoup parler de ce métier, ça m’intéresse… mais je ne sais pas en quoi ça consiste !”

Freelance = un statut 🙂

Ce n’est pas un métier en soit.

On peut être freelance (c’est à dire indépendant, la plupart du temps en statut de micro-entrepreneur au lancement) dans mille et un domaines : le social média, le copywriting, le conseil, le graphisme, le webdesign, le SEO, le facebook Ads, ou même dans la restauration !

Le community management est né aux alentours de 2010 avec l’expansion des réseaux sociaux, alors que les entreprises commencèrent petit à petit à prendre conscience qu’elles devaient assurer une présence sur ces nouveaux médias afin d’aller à la rencontre de leur clients / fans / partenaires…

Historiquement, c’est une tâche qu’on a longtemps confiée aux stagiaires (aujourd’hui, certaines entreprises font encore cette erreur). Heureusement, la fonction s’est professionnalisée et on voit même apparaître une internalisation du community manager dans certains secteurs.

J’ai choisi de me spécialiser dans cette fonction car j’ai une appétence naturelle pour l’échange humain (sur les réseaux sociaux, vous avez de quoi pas mal papoter), la créativité et l’écriture.

En étant community manager, vous fédérez une communauté autour d’un thème, d’un produit ou d’une passion commune. Vous la faites grandir, vous lui parlez, vous apprenez à la connaître, et lui proposez des contenus qui l’intéresse.

Le community manager ne gère pas seulement l’image d’une entreprise sur le social média (et même l’Internet en général), il est le point de contact entre les clients et celle-ci. Autant vous dire qu’en cas de crise, un community manager réactif et diplomate aura un rôle déterminant.

Les principales étapes sur lesquelles j’interviens :

  • le diagnostic (mini-audit, diagramme SWOT, état des lieux, analyse de l’existant…)
  • la stratégie digitale (personas, préconisations, ligne éditoriale, stratégie social média, choix des plateformes à privilégier, positionnement en accord avec la stratégie de communication globale, éventuellement définition d’un plan de communication…)
  • la ligne éditoriale (définition des thèmes et du calendrier éditorial avec exemples de publications et articles ou newsletters)
  • la publicité (personnellement, je fais mes armes sur Instagram et facebook)
  • la création de contenus (la partie émergée de l’iceberg, mais voyez tout ce qu’il y a autour)
  • la programmation (elle n’est pas toujours nécessaire)
  • la modération (une partie drôlement chouette quand on est sur des communautés un peu importante, sauf quand il y a des trolls)
  • le reporting (hebdomadaire ou mensuel, une analyse des données est indispensable… vous aurez l’impression de perdre du temps, mais c’est de cela que vous pourrez mettre en place des actions correctives plus intelligentes)
  • la veille (pour l’e-réputation de l’entreprise dont vous êtes le prestataire, pour son domaine d’expertise, son produit, mais aussi pour vous – savoir ce qui se fait de mieux dans votre métier)
  • le conseil, l’inspiration (un bon community manager est une personne créative et inspirée, qui lit, observe, écoute, découvre… et crée pour les communautés qui la suivent)

Il y a deux manières de fonctionner quand on est community manager :

  1. tout faire soi-même (idée créative + texte + contenu visuel)
  2. travailler en duo avec un graphiste / photographe / vidéaste / etc, qui se charge d’une partie de la création du contenu 

Le second cas vaut lorsque vous êtes missionné par une agence (ce qui est mon cas en ce moment sur un de mes projets) ou une grosse entreprise qui possèdent les ressources en interne. On ne demande pas au community manager d’être un professionnel du graphisme, même si c’est évidemment un plus et que cette qualité est déterminante pour certains recruteurs. 

Pour les personnes se trouvant la première situation (c’est aussi mon cas pour plusieurs clients), bravo ! Rien n’est plus formateur que l’expérience 🙂 

De nombreux outils existent pour vous faciliter la tâche si vous ne maîtrisez pas bien Photoshop, j’en parle plus bas.

Il y a aussi des community managers qui sortent un peu du cadre de leurs missions, comme j’ai accepté de le faire pour deux de mes clients en cette fin d’année.

En effet, je les accompagne sur l’ensemble de leur stratégie de communication digitale et pas seulement les réseaux sociaux, leurs blogs et newsletters (sur lesquels j’interviendrai dans un second temps, une fois que leur communication sera harmonisée). 

Pour m’aider, je fais donc appel à des professionnels extérieurs (L’agence BLOOM et ses créatifs géniaux, Lisa Gounon la super webdesigner, Jessy Grossi l’expert du facebooks ads, et même quelques autres).

Je fédère ainsi une petite équipe.

Ce sont des projets hautement enrichissants, car ils me permettent de grandir… J’apprends énormément, bien que cela ne soit pas de tout repos. 

En vrac, voici quelques unes des missions que je suis amenée à réaliser en plus de la gestion des réseaux sociaux :

  • création de contenus pour les sites Internet
  • conseil en RGPD
  • storytelling (création de l’histoire de l’entreprise)
  • organisation de webinaires live
  • organisation d’événements physiques (inauguration, afterworks)
  • UX design (onboarding d’application)
  • rédaction d’emails automatisés
  • rédaction et gestion de newsletters
  • conseil stratégique (vaste, j’aurais tellement à mettre dans cette case…)
  • recrutement de freelances
  • gestion de projet
  • rédaction de courriers clients
  • rédaction de scénarios leads
  • optimisation du SEO
  • mise en place d’une stratégie social selling
  • personal branding de l’équipe dirigeante (comptes Twitter et LinkedIn)

Au fond, même en sortant du cadre des réseaux sociaux, la mission d’un community manager demeure la même : fédérer et faire grandir une communauté autour d’un centre d’intérêt commun, créer un lien émotionnel fort.

C’est ce que je m’applique à faire pour chacun de mes clients.

C’est en cela que le community management peut se distinguer du social média management. Dans le second cas, vous ne travaillez que les blogs et réseaux sociaux, quand vous élargissez votre champ d’action à tout ce qui touche votre communauté dans le premier.

Il faut combien de clients pour vivre du freelancing ?

 

En ce moment, j’ai choisi de fonctionner avec 3 clients.
J’écris “choisi” parce que j’ai reçu plusieurs demandes à la fin de l’été… mais il m’a fallu faire un choix (Tarik si tu passes par-là, Cyril toi aussi, ainsi que Frédéric : j’espère qu’on aura d’autres occasions de travailler ensemble, encore merci pour votre confiance).

Lorsque vous êtes freelance, le nombre de clients qu’il vous faut pour fonctionner de manière optimale est très aléatoire. Moi par exemple, je suis arrivée à mon objectif avec trois clients car deux d’entre-eux constituent déjà un temps-plein (en terme de temps de travail mais également de rémunération).

La dernière mission est un “bonus” sur lequel je travaille principalement en soirée et les week-ends (de 5h à 10h par semaine selon les périodes) et qui me permet de collaborer avec d’autres créatifs reconnus. 

Le nombre de clients que vous pourrez accompagner dépendra entre autres de :

  • votre positionnement
  • votre organisation

À mon sens, il n’y a que la pratique et l’expérience qui pourront vous révéler pour quel type d’organisation et de positionnement vous êtes fait.

(ci-dessous, le petit cadeau d’une cliente)

skilbill

Prenons ma situation par exemple…

À l’origine, je souhaitais me spécialiser dans les petites structures (indépendants, TPE, petits commerces, etc). Or, courant de l’été, j’ai été sollicité par plusieurs clients de type plutôt “premium”.

Bien que je souhaite aider les petites organisations à bâtir leurs communautés sur le social média, je dois aussi penser en terme de rendement, de productivité personnelle.

Étant une personne hypersensible – pour celles et ceux qui ne connaissent pas, ce trait de personnalité fait de moi quelqu’un prompt à l’éparpillement – il est dans mon intérêt et celui de mes clients de me concentrer sur le moins de projets possibles.

Le métier de community manager étant déjà fort en multitasking, autant ne pas en rajouter ! 

Je connais des community managers qui apprécient au contraire la multitudes et la diversité des missions sur une courte période : moi, je préfère proposer des accompagnements plus longs et plus poussés.

Pour autant, j’ai toujours en tête de proposer d’ici quelques mois aux petites entreprises un moyen d’être aidées sur leur community management, sans qu’elles n’aient à s’aligner sur les tarifs des agences ou PME plus importantes. J’y réfléchis 🙂

N’oubliez pas que vous pouvez toujours me parler de vos projets, si je ne suis pas disponible ou si je ne peux répondre à vos attentes, je vous proposerai des confrères et consoeurs tout à fait compétents 🙂

Comment j’ai trouvé mes clients en freelance ?

 

C’est LA question qui est revenue maintes et maintes fois.

(Ci-dessous, un de mes clients, David Inquel, dans les locaux de l’Agence BLOOM)

david inquel

Ma réponse : principalement via les réseaux sociaux.

Instagram, LinkedIn et Shapr.

Je ne suis inscrite sur aucune plateforme de freelancing, dont je doute de l’efficacité.
Malt, pour ne citer que lui, met en avant des tarifs très bas (les vrais tarifs, largement majorés par rapport à ce qui est affiché, vous les recevez par devis une fois le freelance contacté).

Je n’aime guère ce mode de fonctionnement industriel, qui vous met en concurrence avec tout et n’importe quoi.

Surtout, cela crée un nivellement vers le bas au niveau de la qualité des prestations, et des tarifs des freelances sans aucun respect pour l’ensemble de la profession.

J’ai donc fait le choix de ne pas me positionner sur ces plateformes et d’en prendre le contre-pied.
Jusqu’ici, cela m’a réussi.

(ci-dessous, d’autres freelances avec qui je travaille pour une start-up filiale d’Ippon technologies)

freelance bordeaux

Comment mes clients sont venus à moi ?

Encore une fois : je n’ai démarché personne.

Pour certains, il s’agissait de gens que je connaissais dans la vie réelle, qui découvraient par hasard mon compte, mon métier, et trouvaient là une occasion de faire un bout de chemin professionnel ensemble.

Pour d’autres, avec qui je n’avais discuté que sur les réseaux sociaux, ils souhaitaient spontanément me proposer de les accompagner sur leur projet en me témoignant une magnifique confiance.

Dans les deux cas, mes profils sociaux ont joué leur rôle : ils ont attesté d’une certaine qualité et d’un professionnalisme que ces personnes recherchaient pour leur entreprise.

On se doit de défier le dogme du cordonnier mal-chaussé lorsqu’on est community manager, il en va de notre crédibilité (c’est aussi pour cela que vous devez continuer de travailler votre image, même quand vous êtes overbooké par vos clients).

Instagram a ma préférence pour “recruter” des clients.

En effet, je trouve ce réseau social très humain (quand on met de côté certains influenceurs totalement fakes et superficiels – brrr). Il est idéal pour créer une relation de proximité, partager des instants de vie et des morceaux du quotidien.

Je suis toujours touchée de recevoir vos petits mots… et parfois, ce sont ces échanges qui donnent lieu à de beaux projets, ou des partages inspirants 🙂

Comment s’organiser quand on est community manager et maman freelance ?

 

Je reçois tellement de demandes de mamans qui “veulent se reconvertir dans le community management pour travailler de chez elle avec les enfants” ou “monter un business en ligne pour pouvoir conjuguer vie de famille et vie professionnelle”.

Alors je vous arrête les filles : le community management freelance n’est pas un business en ligne. Enfin, en principe.

Un community manager est un prestataire qui vend ses services, son temps, son expertise.

Pour avoir déjà expérimenté le travail avec des enfants en bas-âge – et pour en faire l’expérience chaque mercredi – je vous déconseille fortement ce mode de fonctionnement, qui n’est pas gérable à long-terme.

community manager bordeaux

Vous risquez de vous heurter à un sentiment de haute culpabilité : d’un côté, vous aurez l’impression de ne pas être assez présente pour vos enfants, et de l’autre, d’être une incompétente dans votre métier.

Je paie les services d’une halte-garderie et d’une nounou quatre fois par semaine pour le petit. La grande va à l’école. Ensemble, nous avons les matins, les mercredis (même si je travaille), les soirées et les nuits, ainsi que les week-ends.

C’est toujours un bonheur de se retrouver, et chacun dispose maintenant de son espace avec ses quelques heures rien qu’à lui 🙂

Par ailleurs, on ne s’improvise pas community manager… cela peut sembler un peu rude de ma part, mais j’ai reçu trop de fois des demandes de conseils de la part de personnes se déclarant comme tel (sur une reconversion coup de tête) alors que leurs profils sociaux étaient en jachère ou d’une qualité visuelle douteuse.

Je vous donne des pistes de formation dans cet article.

Pour mon organisation, j’utilise plusieurs outils :

  • l’agenda Google (événements + rappels)
  • un cahier (sur lequel je réécris chaque jour ma to-do list – bientôt remplacé par un agenda papier)
  • Trello (pour proposer les publications social média à mes clients et recevoir leur validation sans échanger moultes emails à ce sujet)
  • Google Drive (pour tous les documents de travail et dossiers partagés)
  • Hootsuite (de manière ponctuelle, lorsque je dois programmer de nombreux posts Instagram)

La semaine est programmée le week-end qui précède, mais je laisse toujours une petite place aux imprévus (cela n’a pas toujours été le cas). Il faut apprendre à relâcher la pression et arrêter d’être dans le contrôle permanent… c’est comme cela que les choses intéressantes arrivent.

Est-ce que cela vous intéresserait que je vous partage un peu plus sur mes journées de maman freelance ? 🙂
Si tel est le cas, dites-le moi par email ou en commentaire.

Si je reçois assez de questions, je transformerai mes réponses en article ici-même.

Quels sont les autres outils que j’utilise au quotidien pour mon travail ?

 

Je ne saurais dresser la liste exhaustive des plateformes, logiciels et applications auxquels j’ai recours pour mener à bien mes missions.

Cela dit, si je devais arrêter une boîte à outils idéale, voici de quoi elle serait composée :

  • les outils cités précédemment
  • Photoshop (sur lequel il faut que je me force à bidouiller un peu plus)
  • l’application Lightroom
  • Canva
  • Picktochart
  • iMovie
  • InShot
  • Word (tout simplement, je serais perdue sans lui… un basique dont je détourne l’usage à souhait sur Google Drive)
  • l’application bloc-notes (pratique quand j’ai des idées lumineuses alors que je suis dans le tram ou au moment de dormir)
  • les applications de réseaux sociaux bien sûr (Twitter, Instagram, facebook, LinkedIn, Shapr, Youtube et Pinterest)
  • Google maps (sans qui je suis incapable de me rendre à mes rendez-vous clients ! #TeamNulleEnOrientation)
  • Gmail évidemment… le coeur de tout
  • l’extension Boomerang (pour programmer mes envois d’emails le soir pour le lendemain matin, histoire de ne pas déranger mes clients mais de terminer mon travail quand j’en ai envie)
  • Koober (pour écouter des livres inspirants qui m’aident à garder le cap et à me mettre dans un bon état d’esprit dès le début de la journée)
  • Slack (sur lequel j’échange avec tous mes clients sur leurs différentes chaînes)
  • Feedly (qui me permet de classer et d’organiser ma veille)
  • et d’autres que j’ai dû oublier… 🙂

Voici déjà un bon aperçu.

Community manager à Bordeaux : avantages et inconvénients

 

Être freelance à Bordeaux est tout de même magique… en toute saison je dois dire.

freelance bordeaux

Nous bénéficions d’un cadre de vie hautement privilégié, il faut en avoir conscience. Le tramway est plutôt propre, les façades sont entretenues.

Les salons de thé, cafés et restaurants sont beaux, chaleureux et agréables (bon, sauf les jours de brunch évidemment).

restaurant bordeaux

Il en va de même pour les espaces de coworking qui pullulent dans la métropole (et il y en a pour tous les goûts) :

Comme je l’ai déjà fait, il est également possible de se rendre au coeur de Paris pour une réunion en seulement deux heures et des poussières… Encore plus rapide que l’avion quand on y pense !

paris community manager

Vous avez l’opportunité de proposer vos services aux entreprises de la capitale : l’aller-retour dans la journée se fait facilement, de manière ponctuelle ou régulière (même si cela engage des frais, à vous de faire le calcul niveau bénéfice final).

Mais restons à Bordeaux quelques instants.

Cette ville regorge de petits commerces, d’organisations sociales et solidaires, d’entrepreneur(e)s dynamiques et de porteurs de projets qui n’attendent que nous… les petits couteaux Suisses du web, pour les accompagner dans leur stratégie sur le web.

Dans cette jolie métropole se tient régulièrement des événements, des rencontres, des conférences et autres moments de culture ou d’échange.

Il ne tient qu’à nous de rejoindre cette effervescence.
J’ai d’ailleurs pris ma place pour le prochain Forum des Acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire. Et vous, ami(e)s bordelais(es) ?

 

J’espère que cet article vous aura permis d’en savoir plus sur mon travail et son domaine d’application (maman, si tu lis cet article… ha ha !)

C’est toujours un plaisir d’en parler 🙂

Et vous, quel est votre métier ? Envisagez-vous de vous lancer en freelance un jour ?
Je suis curieuse de savoir qui me lit !